Notre alimentation, de plus en plus industrialisée est corrompue par l’apport démesuré d’additifs alimentaires synthétiques qui, au fil des années, ne cessent d’alimenter la polémique entre industriels et scientifiques indépendants.
Notre nourriture a toujours été conçue pour avoir un goût agréable, et les ingrédients furent longtemps naturels. Malheureusement, durant ces dernières décennies, l’industrie agroalimentaire a mis au point une ribambelle d’additifs, dont le seul mérite mis à part de tromper nos sens, est de favoriser une production à bas prix.
Colorants, conservateurs, exhausteurs de goût, stabilisants, édulcorants…., la liste est longue, et notre organisme doit ingérer, digérer s’il le peut ces nouveaux additifs. Ils sont répertoriés sous la lettre E suivie de trois chiffres, et plus de trois cents sont autorisés dans l’alimentation. Impressionnant ! Parmi eux, les tristement célèbres glutamate de sodium (E621) et aspartame (E 951). Le glutamate est utilisé pour relever le goût de la plupart des aliments salés et l’aspartame pour donner du goût sucré sans les calories. Tous les deux font intervenir des acides aminés, et le docteur Russel Blaylock, neurochirurgien américain, a rassemblé prés de cinq cent références scientifiques pour montrer comment un excès d’acides aminés libres excitateurs est responsable de désordres pouvant provoquer des maladies chroniques.
Le glutamate mono sodique est un acide aminé naturellement présent dans l’organisme utilisé surtout par le système nerveux. Il joue un rôle dans la synthèse des protéines, la protection immunitaire, le maintient de l’intégrité de la paroi intestinale et l’équilibre acido- basique de l’organisme. Il participe aussi aux phénomènes d’apprentissage et de mémorisation. Il n’est pas un acide aminé essentiel car le corps peut le synthétiser à partir de plusieurs protéines animales et végétales. L’acide glutamique naturel ne présente aucun danger pour l’organisme, c’est juste lorsque il subit une intervention humaine qu’il devient dangereux.
Le glutamate mono sodique est découvert par le professeur japonais Kikunae Ikéda. Il est utilisé depuis 1910 par les industriels comme un exhausteur de goût. C’est une substance commercialisée par les géants de l’industrie agro alimentaire (Monsanto, Ajinomoto).C’est une poudre blanche cristalline qui n’a pas de goût, mais qui a la faculté de compenser les déperditions de goût dans les aliments transformés. Il présente un avantage économique considérable pour l’industrie, puisqu’il permet de réduire la quantité des matières premières. En renforçant le goût des ingrédients, il agit comme un excitant sur les papilles gustatives et surtout, sur le cerveau. Selon les experts, il agit sur le cerveau comme le ferait n’importe quelle drogue, empêchant de facto le bon fonctionnement des mécanismes inhibiteurs de l’appétit. Pour Russel Blaylock, le GMS désactive l’interrupteur dans notre conscience qui nous indique, en temps normal, que nous avons assez mangé.
Les glutamates sont les additifs E621 à E625. Le glutamate présent naturellement dans les aliments est sous une forme liée qui est lentement dégradée et absorbée par l’intestin de façon a être utilisée par les tissus avant que les taux toxiques ne soient atteints. Par contre, celui utilisé par l’industrie agroalimentaire est sous une forme libre, obtenue de façon concentrée par hydrolyse de la protéine végétale. Cela fait intervenir un procédé chimique qui consiste en une décomposition délibérée de la structure de la protéine du végétal. Une consommation élevée de glutamate, peut contribuer à hausser son taux dans le sang de 20 à 60 fois supérieure à la normale et ainsi constituer une menace pour les organes.
Déjà en 1969, John Olney, professeur de psychiatrie, de pathologie et d’immunologie à l’école de médecine de l’université de Washington, déclara que le glutamate mono sodique affecte l’hypothalamus : « lorsque le glutamate venu du sang irriguant le cerveau, atteint les neurones, ceux-ci laissent soudain entrer massivement calcium, sodium, eau bien au-delà de leurs possibilités physiologiques, provoquant une brutale dépolarisation du neurone, qui en meurt. Les neurones en mourant relâchent massivement le glutamate dans le milieu extracellulaire, excitant d’autres neurones, qui meurent à leur tour ». Ce phénomène répétitif est appelé écotoxicité. En 1970, il obtient de la FDA l’interdiction de GMS dans les aliments pour bébés
Le Panorama Médical, revue française précise que : « les doses de glutamate ingérées par les enfants sont parfois si élevées qu’administrées à dose identique oralement à un jeune animal, entrainent la destruction pure et simple du système nerveux central ». Il est reconnu qu’il possède un rôle physiopathologique dans la maladie d’Alzheimer qui est une affection neurodégénérative conduisant progressivement et irréversiblement à la perte de mémoire et des fonctions cognitives.
John Erb, assistant à l’Université de Waterloo en Ontario a fait une découverte étonnante en 2004 en faisant des recherches pour son livre « l’empoisonnement lent de l’Amérique ». Il a souligné comment le GMS peut avoir des effets sur le fœtus avant même son premier mois. La barrière du placenta n’est pas encore formée et l’embryon obtient la dose complète d’agents chimiques que la mère consomme, et qui se trouve dans son sang. Durant ce premier mois, le cerveau se forme et le GMS altère sa croissance menant à l’hyperactivité et à l’autisme.
Le glutamate est autorisé sous certaines conditions de dosage. Sa dose journalière est fixée en 2017 à 30 mg par kg de masse corporelle par jour par l’EFSA (Autorité Européenne de sécurité des Aliments). Beaucoup d’études menées sur l’homme et le rat démontrent les risques que peuvent engendrer une consommation excessive de cette substance. Nous pouvons en citer l’écotoxicité avec la destruction des neurones, l’augmentation des risques cardiovasculaires (diabète, obésité, hypertension), les intolérances telles que : céphalées, urticaires, bouffées de chaleur, gorge serrée, nausées, transpiration excessive, difficultés respiratoires, sensation de brulure. Les asthmatiques et les personnes présentant une hypersensibilité au GMS sont particulièrement exposés
Le glutamate est utilisé dans les laboratoires pour rendre les souris obèses, en vue de faire des recherches sur le diabète. Il est soupçonné de provoquer le diabète de type 2, de crise d’asthme, de nausée, de maux de tète, de dégénérescence rétinienne, de faiblesse sexuelle, de cancer, de douleurs musculaires, de douleurs articulaires, de fatigue extrême, de dépression, de fibromyalgie, de sciatique, d’anxiété …..
Du glutamate, on en trouve partout : dans les chips, la mayonnaise, les ketchups, les plats cuisinés transformés, les gâteaux apéritifs, la charcuterie…, plus particulièrement dans les bouillons. Dans ces bouillons, le glutamate est utilisé en synergie avec d’autres substances chimiques comme l’inosinate disodique(E631) et le guanylate disodique(E627), sans compter les colorants caramels E150 c et 150 d qui sont soupçonnés d’être cancérigènes.
Un atelier qui s’est tenu au Mali en fin 2010 et qui regroupait tous les spécialistes de la santé avait mis en évidence les risques liés à la consommation de bouillons culinaires parmi lesquels on peut citer : faiblesse sexuelle chez l’homme, saignements vaginaux, troubles uro-génitaux, troubles cardiaques, hypo ou hypertension, gastrite, troubles du comportement chez l’enfant, gonflement de la prostate, maladie de Parkinson et d’Alzheimer…
Le glutamate mono sodique se cache sous d’autres noms : GMS, E 621, extrait de levure, gélatine, protéines végétales hydrogénées, huile végétale hydrogénées, huile de maïs, extrait de levure, arômes, arômes naturels ou artificiels, extraits de malt, arômes de malt, protéines de blé, maltodextrine, caséinate de sodium ou de calcium,…De sorte que, si c’est à cause du glutamate que vous boudez les bouillons, sachez qu’il se trouve dans d’autre aliments sous une autre appellation.
Tout comme le glutamate, l’aspartame est un édulcorant artificiel très répandu et son pouvoir sucrant est 200 fois supérieur à celui du saccharose. Il a été découvert par sérendipité en 1965 par James Schlatter, un chimiste de G.D Searle Company en testant un médicament anti ulcéreux. La FDA (Food and Drug Administration), chargée d’étudier les demandes d’autorisation concernant les nouvelles substances a, pendant 16 ans refusé l’utilisation de cet édulcorant dans l’alimentation humaine pour cause de toxicité. Ronald Reagan, ami du président de Searle a défénestré le commissaire de la FDA qui refusait l’autorisation de l’aspartame. Donald Rumsfeld, dirigeant de Searle Company fait son entrée dans le gouvernement américain et nomme le Dr Arthur Hull Hayes à la tète de la FDA, qui, trois mois après, et contre l’avis de ses pairs autorise l’aspartame dans l’alimentation. C’est en 1981 qu’il est autorisé pour les aliments secs et en 1983 pour les bissons gazeuses. Rappelons qu’en 1985, Monsanto a acquis G.D Searle.
L’aspartame est le terme technique pour les marques NutaSweet, Canderel, Equal, Equal-Measure, Spoonful. Il est composé de 50% de phénylalanine, de 40% d’acide aspartique et de 10% de méthanol. Son code est E 951. C’est d’abord le Dr Harold Waizman, biochimiste à l’université de Wisconsin qui est le premier a mené en 1967 des tests de sécurité sur sept bébés singes nourris au lait et à l’aspartame. Un singe meurt et cinq autres ont développé des crises d’épilepsie. Le méthanol, lorsqu’il subit une oxydation catalytique, s’il est par exemple chauffé à 30°, se transforme en formaldéhyde qui est reconnu par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) comme cancérigène pour l’homme. L’aspartame a été pointé du doigt dans la symptomatologie qui a accompagné les soldats américains de retour de la première guerre du Golfe, qui buvaient des boissons « light » hautement chauffées par la chaleur du désert.
John Olney, qui avait obtenu des autorités américaines l’interdiction du glutamate mono sodique dans les aliments pour bébé, démontre en 1971 dans une étude, que l’acide aspartique a occasionné des trous dans le cerveau des souriceaux. Une thèse confirmée par les chercheurs de G.D Searle dans une étude similaire.
Une étude faite en 2005 par l’Université de Laval au Québec avait provoqué l’émoi des chercheurs qui ont découvert que l’aspartame pouvait faire varier le taux de sucre sanguin chez les diabétiques. Pour Annie Ferland de la faculté de pharmacie qui a dirigé cette étude, le cerveau agirait de la même manière que s’il s’agirait du saccharose. Et de s’indigner, puisque 65% des diabétiques de type 2 utilisent les édulcorants comme ersatz du sucre de table. Toujours concernant le diabète, des chercheurs israéliens de l’Institut des Sciences Weizmann ont publié une étude en 2015 sur la saccharine (E954), le sucralose (E955) et l’aspartame (E 951), trois édulcorants qui perturbent la flore intestinale des souris exposées à une semaine de consommation, et qui ont développé des signes avant coureurs du diabète.
En 2010, une étude publiée dans l’ American Journal of Industrial Medicine conduite par Morando Soffriti du centre de recherche sur le cancer de l’Institut Ramazzini de Bologne (Italie), après moult tentatives revient à la charge en accusant l’aspartame de provoquer le cancer du foie et du poumon chez les souris mâles lorsqu’elles sont exposées à une dose de 20 mg par kilo, c'est-à-dire deux fois moins que le maximum autorisé, depuis le stade de fœtus jusqu’à leur mort. Ces résultats ont été écartés par L’EFSA au motif de faiblesse méthodologique. Et pourtant, c’est avec le même protocole que cet institut avait découvert la cancérogénicité du chlorure de vinyle et du formaldéhyde, et cette fois- ci avec des lots d’animaux supérieurs, en les suivant pendant toute leur vie en commençant l’exposition dés la gestation.
Toujours en 2010, une étude danoise menée par Thorhallur Halldorsson publiée dans The American Journal of Clinical Nutrition et qui portait sur 59 334 femmes, établit un lien entre la consommation de boissons édulcorées à l’aspartame et le risque d’accouchement prématuré. Ce risque augmente de 38% pour une consommation d’au moins un soda light par jour et de 78% avec quatre sodas par jour.
En 2011, des chercheurs de l’université du Texas Health Science Center de San Antonio après avoir suivi 474 de buveurs de sodas light pendant 10 ans ont constaté que leur tour de taille présentait une augmentation de 70 % supérieure à celui de buveurs de sodas non light. L’augmentation du tour de taille de ceux qui buvaient au moins deux sodas lights par jour était de 500% supérieure à celle des autres participants.
Conçu pour se substituer au sucre c'est-à-dire en donnant un goût sucré sans les calories, l’aspartame induit en erreur le pancréas qui fait libérer une forte dose d’insuline en réponse au message sucré alors qu’il n’en est rien. Certaines études montrent que les personnes consommant de l’aspartame ont toujours envie de manger plus encore, favorisant une prise de poids que les personnes n’en mangeant pas. Ce qui est confirmé par une étude de l’American Cancer Society sur 80 000 femmes suivies pendant 6 ans.
La dose journalière admissible de l’aspartame est fixée aux USA par la FDA à 50 mg par jour et par kilogramme de masse corporelle, alors que dans l’Union Européenne, elle est fixée par l’EFSA à 40 mg. Alors, une instance a tout faux. D’ailleurs, l’aspartame a fait l’objet de plus de dix milles plaintes pour des symptômes d’ordre neurologique. Un rapport de la FDA répertorie 92 effets secondaires documentés de l’ingestion d’aspartame parmi lesquels on peut citer la perte de mémoire, la dépression, le gain de poids, maux de tète, insomnie, dysfonctionnement sexuel, asthme, arthrite, difficultés respiratoires, douleurs thoraciques toux chronique, soif ou faim excessif, impuissance sexuelle, crampes, acouphène, vision floue, cécité, convulsion, perte de la vision, diabète, fibromyalgie, cancers, urticaires, anomalies congénitales, retard mental, maladie de Parkinson et d’Alzheimer, etc.
De l’aspartame, on en trouve là où on ne l’attend pas : chewing-gums, sodas, jus de fruits, boissons gazeuses, les suppléments en vitamines et en minéraux, sucrettes, boissons «light », boissons instantanées, dessert, yaourts, médicaments, sirop pour enfants, vinaigrette etc. Quant sur l’étiquette c’est marqué « diet », « 0% », « sans sucre », « light », « allégé », vous êtes nez-à nez avec cet édulcorant. Il est détecté dans plus de 6000 produits alimentaires. De l’acésulfame K (300 fois plus sucrant que le sucre) , un autre édulcorant de synthèse avec d’autres effets secondaires plus graves, est souvent utilisé en combinaison avec l’aspartame dans les chewing-gums, ce qui donnent à ces « mâcheurs» d’irrésistibles envies de boire des sodas, d’aller au fast food, de finir un énorme pot de glace très rapidement,…C’est exactement le même phénomène que le fumeur qui manque de nicotine
Si des études menées par les industriels prouvent l’innocuité de cet édulcorant, d’autres faites par des experts attestent le contraire. Et même entre autorités sanitaires (FDA, EFSA), elles ont du mal à s’accorder sur la dose journalière admissible. En 1996, le professeur R. Walton de la Northeastern Ohio Universities se penche sur l’ensemble des études scientifiques faites sur l’aspartame et découvre que sur 174 études, 74 étaient financées par les producteurs de l’aspartame et prouvaient son innocuité, alors que 83 des 90 études non financées incriminaient cette substance. Le 15 novembre 1996, le New York Times a publié un article montrant comment Association Américaine des Diabétiques, l’Association Diététique Américaine reçoivent de l’argent de Monsanto, pour qu’en contre partie elles approuvent leurs produits.
Les conflits d’intérêt dans les agences de santé publique affectent la crédibilité de leurs décisions. Le parcourt pour la mise sur le marché de l’aspartame est digne d’un polar, et en même temps une leçon démontrant comment les industries chimiques et pharmaceutiques peuvent manipuler les organismes gouvernementaux avec des études mal réalisées et frauduleuses. Et ceci n’est que la partie immergée de l’iceberg.
Les sources de financement dans les grands dossiers de santé publique comme le plomb, l’amiante, le tabac, des études portant sur les médicaments, les organismes génétiquement modifiés, les pesticides, le bisphénol A, les produits alimentaires comme le lait, les sodas, les compléments alimentaires, les effets du calcium etc. sont surprenantes. Quand, concernant une substance, des études indépendantes démontrent des bénéfices moindres et des risques élevés, les études financées par l’industrie prouvent le contraire. Et, bizarrement, c’est à partir des données fournies par les industriels que les agences d’expertise autorisent la vente de ces substances. Rappelez-vous que c’est depuis 1897 que l’amiante a été soupçonnée d’être cancérigène, et il a fallu 100 ans(1997) pour que les agences sanitaires l’interdisent. Ce sont ces mêmes agences sanitaires qui avaient pourtant autorisé la commercialisation du Vioxx, du Médiator, du Diéthylstibéstrol, de l’Accomplia …avant de finalement les interdire.
Assurément, le glutamate mono sodique(E621) et l’aspartame(E951) cachent sous leur blancheur des propriétés démoniaques. Ils ont fini d’installer une complicité sans commune mesure. Pour le Dr Russel Blaylock, l’aspartame provoque le cancer, et la tumeur cancéreuse se nourrit de glutamate mono sodique. Au Sénégal, à défaut d’études scientifiques avec un échantillon de grande taille et sur une longue durée, ce sont les populations elles-mêmes, de manière empirique qui font le procès de ces deux additifs qui rappelons –le, n’ont aucune valeur nutritive. Ainsi d’autres propriétés du glutamate mono sodique ont été mises sous la lumière : en Afrique centrale, des femmes l’utilisent par voie anale pour rendre leurs fesses plus rondes et rebondies, il est utilisé à forte dose dans les milieux paysans pour castrer les bœufs de labour, sans compter son potentiel détartrant.
L’aspartame aussi plus connu sous le nom de « sucre chinois » en pend pour son grade et se cachent souvent dans beaucoup de produits alimentaires destinés aux enfants, mais aussi dans plus 400 médicaments (liste disponible sur le site de Vidal), pour masquer le goût amer et faciliter leur ingestion. C’est tout de même aberrant, qu’en soignant un petit rhume récurrent avec un médicament édulcoré à l’aspartame, qu’on chope le cancer, le diabète ou les 90 autres effets secondaires que provoque cet additif. Il est également utilisé dans l’alimentation des bovins et des ovins pour les rendre plus gros, et même ajouté dans la composition des cigarettes pour rendre les fumeurs accros.
Si pris individuellement les autorités sanitaires nous rassurent que ces substances sont inoffensives, quels seraient leurs effets synergiques? En combinaison avec les colorants, les conservateurs et autres additifs même à petites doses, ne constituent –elles pas une menace pour l’organisme ? Le refus des instances sanitaires de reconsidérer, malgré les preuves qui s’accumulent aux dossiers de l’aspartame et du glutamate, ne tient-il pas aussi à leur refus d’accepter l’erreur monstrueuse qu’elles ont commise au départ en donnant le visa à ces deux cristaux? Ne se rendent-elles pas compte que c’est la convergence de multiples facteurs (effet cocktail) qui font qu’un jour, la machine explose?
En attendant, ces deux additifs nous volent ce que la nature a mis des années à élaborer : le cerveau humain. Ils nous rendent dépressifs (bonne piste pour étudier la hausse de la criminalité), ils nous empêchent d’affirmer notre virilité (impuissance sexuelle), ils nous rendent obèses (650 millions dans le monde) en nous faisant manger davantage, ils nous rendent hypertendus, cancéreux (plus de 20 000 cas diagnostiqués chaque année au Sénégal, 10 millions dans le monde), diabétiques (plus de 400 000 recensés au Sénégal, 422 millions dans le monde), ils nous rendent aveugles (700 000 malvoyants et 170 000 aveugles au Sénégal), ils provoquent les maladies cardiovasculaires( 17,3 millions de décès dans le monde dont 6,2 millions d’AVC), des naissances prématurées (15 millions dans le monde), ils détruisent notre système immunitaire, endommage notre ADN, etc. Bref, le GMS et l’aspartame remplissent les prisons, les hôpitaux et les centres psychiatriques.
Les véritables tueurs ne sont pas les maladies. La maladie n’est qu’un voyant très lumineux, qui s’allume pour nous dire que quelque chose ne va pas. Ce sont ces multitudes substances chimiques présentes dans l’environnement souvent mal évaluées ou pas, qui nous filent la maladie qui nous tue. A n’en pas douter, c’est seule une conscientisation quant à notre responsabilité individuelle de prendre en main notre santé, en s’assurant de ce que nous mangeons qui peut nous sauver. Nul n’oserait mettre dans son véhicule conçu pour consommer de l’essence, du diésel. Pourquoi mettons-nous dans notre estomac que son créateur a paramétré pour absorber du naturel, de l’artificiel ? Et Pierre Rabhi de dire : « lorsqu’on est à table, on doit se souhaiter bonne chance, au lieu de bon appétit ! »
Dans le règne animal, l’être humain (intelligent) est le seul qui a modifié à la base non seulement son alimentation, mais a le culot de modifier l’alimentation des autres espèces, et ceci pour dit-il, mettre fin à la faim (qu’il a lui- même créée) dans le monde. Malheureusement, nous avons bien peur que cette fin de la faim coïncidera avec la fin de l’humanité.
Pour s’échapper de cette dictature alimentaire, de partout dans le monde, les avertis font un retour vers la nourriture ancestrale, la paléo nutrition (que l’espèce humaine a connu durant la quasi-totalité de son évolution), le locavorisme, le végétalisme, le crudivorisme, le végétarisme, le véganisme, etc. Ces courants alimentaires ont en commun : la diminution/élimination du sel, élimination des aliments industriels, suppression des produits en conserve, suppression des boissons gageuses et du sucre raffiné. Ces mêmes restrictions alimentaires sont constatées dans les « les zones bleues » (parties du monde on vit le plus longtemps et en bonne santé) comme Okinawa(Japon), Ikaria (Grèce), Loma Linada (Californie), Nicoya (Costa Rica) etc.
Une alimentation saine est celle-là qui provient de la terre ou de la mer, bio et sans aucun process. A défaut, ayez l’habitude, en faisant vos courses dans les temples de la consommation, de lire les étiquettes, et surtout, la liste des ingrédients rangés par ordre décroissant pour détecter les additifs douteux. Plus la liste est courte, mieux c’est ! Si vos yeux sont déjà abimés par l’aspartame et/ ou le glutamate, armez-vous d’une loupe car les ingrédients sont souvent écrits en petits caractères, du rouge sur du noir, et parfois volontairement floutés.
« L’agriculture doit être la première activité de santé. Le paysan doit précéder le médecin ». (Pierre Rhabi)
Je vous recommande :
« Excitotoxines : le goût qui tue », livre de Russel L. Blaylock (1997),
« Aspartame : Faux sucre, vrai scandale » documentaire de Cori Brackett,
« Pendant que la science dort, un édulcorant tue », livre de Woodrow Monté (2011),
« Le glutamate mono sodique comme exhausteur de goût», Annais Deppenwaller ( Ed. Paf -2014),
« Additifs alimentaires, danger », livre de Corinne Gouget (2012),
« De la drogue dans nos assiettes », documentaire de Sylvie Deleule et Rémy Burkel (2012),
« Notre poison quotidien », documentaire de Marie- Monique Robin (2014).
Gora Ndaw
Ingénieur en Santé Environnementale
Et Territoires Soutenables
Notre nourriture a toujours été conçue pour avoir un goût agréable, et les ingrédients furent longtemps naturels. Malheureusement, durant ces dernières décennies, l’industrie agroalimentaire a mis au point une ribambelle d’additifs, dont le seul mérite mis à part de tromper nos sens, est de favoriser une production à bas prix.
Colorants, conservateurs, exhausteurs de goût, stabilisants, édulcorants…., la liste est longue, et notre organisme doit ingérer, digérer s’il le peut ces nouveaux additifs. Ils sont répertoriés sous la lettre E suivie de trois chiffres, et plus de trois cents sont autorisés dans l’alimentation. Impressionnant ! Parmi eux, les tristement célèbres glutamate de sodium (E621) et aspartame (E 951). Le glutamate est utilisé pour relever le goût de la plupart des aliments salés et l’aspartame pour donner du goût sucré sans les calories. Tous les deux font intervenir des acides aminés, et le docteur Russel Blaylock, neurochirurgien américain, a rassemblé prés de cinq cent références scientifiques pour montrer comment un excès d’acides aminés libres excitateurs est responsable de désordres pouvant provoquer des maladies chroniques.
Le glutamate mono sodique est un acide aminé naturellement présent dans l’organisme utilisé surtout par le système nerveux. Il joue un rôle dans la synthèse des protéines, la protection immunitaire, le maintient de l’intégrité de la paroi intestinale et l’équilibre acido- basique de l’organisme. Il participe aussi aux phénomènes d’apprentissage et de mémorisation. Il n’est pas un acide aminé essentiel car le corps peut le synthétiser à partir de plusieurs protéines animales et végétales. L’acide glutamique naturel ne présente aucun danger pour l’organisme, c’est juste lorsque il subit une intervention humaine qu’il devient dangereux.
Le glutamate mono sodique est découvert par le professeur japonais Kikunae Ikéda. Il est utilisé depuis 1910 par les industriels comme un exhausteur de goût. C’est une substance commercialisée par les géants de l’industrie agro alimentaire (Monsanto, Ajinomoto).C’est une poudre blanche cristalline qui n’a pas de goût, mais qui a la faculté de compenser les déperditions de goût dans les aliments transformés. Il présente un avantage économique considérable pour l’industrie, puisqu’il permet de réduire la quantité des matières premières. En renforçant le goût des ingrédients, il agit comme un excitant sur les papilles gustatives et surtout, sur le cerveau. Selon les experts, il agit sur le cerveau comme le ferait n’importe quelle drogue, empêchant de facto le bon fonctionnement des mécanismes inhibiteurs de l’appétit. Pour Russel Blaylock, le GMS désactive l’interrupteur dans notre conscience qui nous indique, en temps normal, que nous avons assez mangé.
Les glutamates sont les additifs E621 à E625. Le glutamate présent naturellement dans les aliments est sous une forme liée qui est lentement dégradée et absorbée par l’intestin de façon a être utilisée par les tissus avant que les taux toxiques ne soient atteints. Par contre, celui utilisé par l’industrie agroalimentaire est sous une forme libre, obtenue de façon concentrée par hydrolyse de la protéine végétale. Cela fait intervenir un procédé chimique qui consiste en une décomposition délibérée de la structure de la protéine du végétal. Une consommation élevée de glutamate, peut contribuer à hausser son taux dans le sang de 20 à 60 fois supérieure à la normale et ainsi constituer une menace pour les organes.
Déjà en 1969, John Olney, professeur de psychiatrie, de pathologie et d’immunologie à l’école de médecine de l’université de Washington, déclara que le glutamate mono sodique affecte l’hypothalamus : « lorsque le glutamate venu du sang irriguant le cerveau, atteint les neurones, ceux-ci laissent soudain entrer massivement calcium, sodium, eau bien au-delà de leurs possibilités physiologiques, provoquant une brutale dépolarisation du neurone, qui en meurt. Les neurones en mourant relâchent massivement le glutamate dans le milieu extracellulaire, excitant d’autres neurones, qui meurent à leur tour ». Ce phénomène répétitif est appelé écotoxicité. En 1970, il obtient de la FDA l’interdiction de GMS dans les aliments pour bébés
Le Panorama Médical, revue française précise que : « les doses de glutamate ingérées par les enfants sont parfois si élevées qu’administrées à dose identique oralement à un jeune animal, entrainent la destruction pure et simple du système nerveux central ». Il est reconnu qu’il possède un rôle physiopathologique dans la maladie d’Alzheimer qui est une affection neurodégénérative conduisant progressivement et irréversiblement à la perte de mémoire et des fonctions cognitives.
John Erb, assistant à l’Université de Waterloo en Ontario a fait une découverte étonnante en 2004 en faisant des recherches pour son livre « l’empoisonnement lent de l’Amérique ». Il a souligné comment le GMS peut avoir des effets sur le fœtus avant même son premier mois. La barrière du placenta n’est pas encore formée et l’embryon obtient la dose complète d’agents chimiques que la mère consomme, et qui se trouve dans son sang. Durant ce premier mois, le cerveau se forme et le GMS altère sa croissance menant à l’hyperactivité et à l’autisme.
Le glutamate est autorisé sous certaines conditions de dosage. Sa dose journalière est fixée en 2017 à 30 mg par kg de masse corporelle par jour par l’EFSA (Autorité Européenne de sécurité des Aliments). Beaucoup d’études menées sur l’homme et le rat démontrent les risques que peuvent engendrer une consommation excessive de cette substance. Nous pouvons en citer l’écotoxicité avec la destruction des neurones, l’augmentation des risques cardiovasculaires (diabète, obésité, hypertension), les intolérances telles que : céphalées, urticaires, bouffées de chaleur, gorge serrée, nausées, transpiration excessive, difficultés respiratoires, sensation de brulure. Les asthmatiques et les personnes présentant une hypersensibilité au GMS sont particulièrement exposés
Le glutamate est utilisé dans les laboratoires pour rendre les souris obèses, en vue de faire des recherches sur le diabète. Il est soupçonné de provoquer le diabète de type 2, de crise d’asthme, de nausée, de maux de tète, de dégénérescence rétinienne, de faiblesse sexuelle, de cancer, de douleurs musculaires, de douleurs articulaires, de fatigue extrême, de dépression, de fibromyalgie, de sciatique, d’anxiété …..
Du glutamate, on en trouve partout : dans les chips, la mayonnaise, les ketchups, les plats cuisinés transformés, les gâteaux apéritifs, la charcuterie…, plus particulièrement dans les bouillons. Dans ces bouillons, le glutamate est utilisé en synergie avec d’autres substances chimiques comme l’inosinate disodique(E631) et le guanylate disodique(E627), sans compter les colorants caramels E150 c et 150 d qui sont soupçonnés d’être cancérigènes.
Un atelier qui s’est tenu au Mali en fin 2010 et qui regroupait tous les spécialistes de la santé avait mis en évidence les risques liés à la consommation de bouillons culinaires parmi lesquels on peut citer : faiblesse sexuelle chez l’homme, saignements vaginaux, troubles uro-génitaux, troubles cardiaques, hypo ou hypertension, gastrite, troubles du comportement chez l’enfant, gonflement de la prostate, maladie de Parkinson et d’Alzheimer…
Le glutamate mono sodique se cache sous d’autres noms : GMS, E 621, extrait de levure, gélatine, protéines végétales hydrogénées, huile végétale hydrogénées, huile de maïs, extrait de levure, arômes, arômes naturels ou artificiels, extraits de malt, arômes de malt, protéines de blé, maltodextrine, caséinate de sodium ou de calcium,…De sorte que, si c’est à cause du glutamate que vous boudez les bouillons, sachez qu’il se trouve dans d’autre aliments sous une autre appellation.
Tout comme le glutamate, l’aspartame est un édulcorant artificiel très répandu et son pouvoir sucrant est 200 fois supérieur à celui du saccharose. Il a été découvert par sérendipité en 1965 par James Schlatter, un chimiste de G.D Searle Company en testant un médicament anti ulcéreux. La FDA (Food and Drug Administration), chargée d’étudier les demandes d’autorisation concernant les nouvelles substances a, pendant 16 ans refusé l’utilisation de cet édulcorant dans l’alimentation humaine pour cause de toxicité. Ronald Reagan, ami du président de Searle a défénestré le commissaire de la FDA qui refusait l’autorisation de l’aspartame. Donald Rumsfeld, dirigeant de Searle Company fait son entrée dans le gouvernement américain et nomme le Dr Arthur Hull Hayes à la tète de la FDA, qui, trois mois après, et contre l’avis de ses pairs autorise l’aspartame dans l’alimentation. C’est en 1981 qu’il est autorisé pour les aliments secs et en 1983 pour les bissons gazeuses. Rappelons qu’en 1985, Monsanto a acquis G.D Searle.
L’aspartame est le terme technique pour les marques NutaSweet, Canderel, Equal, Equal-Measure, Spoonful. Il est composé de 50% de phénylalanine, de 40% d’acide aspartique et de 10% de méthanol. Son code est E 951. C’est d’abord le Dr Harold Waizman, biochimiste à l’université de Wisconsin qui est le premier a mené en 1967 des tests de sécurité sur sept bébés singes nourris au lait et à l’aspartame. Un singe meurt et cinq autres ont développé des crises d’épilepsie. Le méthanol, lorsqu’il subit une oxydation catalytique, s’il est par exemple chauffé à 30°, se transforme en formaldéhyde qui est reconnu par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) comme cancérigène pour l’homme. L’aspartame a été pointé du doigt dans la symptomatologie qui a accompagné les soldats américains de retour de la première guerre du Golfe, qui buvaient des boissons « light » hautement chauffées par la chaleur du désert.
John Olney, qui avait obtenu des autorités américaines l’interdiction du glutamate mono sodique dans les aliments pour bébé, démontre en 1971 dans une étude, que l’acide aspartique a occasionné des trous dans le cerveau des souriceaux. Une thèse confirmée par les chercheurs de G.D Searle dans une étude similaire.
Une étude faite en 2005 par l’Université de Laval au Québec avait provoqué l’émoi des chercheurs qui ont découvert que l’aspartame pouvait faire varier le taux de sucre sanguin chez les diabétiques. Pour Annie Ferland de la faculté de pharmacie qui a dirigé cette étude, le cerveau agirait de la même manière que s’il s’agirait du saccharose. Et de s’indigner, puisque 65% des diabétiques de type 2 utilisent les édulcorants comme ersatz du sucre de table. Toujours concernant le diabète, des chercheurs israéliens de l’Institut des Sciences Weizmann ont publié une étude en 2015 sur la saccharine (E954), le sucralose (E955) et l’aspartame (E 951), trois édulcorants qui perturbent la flore intestinale des souris exposées à une semaine de consommation, et qui ont développé des signes avant coureurs du diabète.
En 2010, une étude publiée dans l’ American Journal of Industrial Medicine conduite par Morando Soffriti du centre de recherche sur le cancer de l’Institut Ramazzini de Bologne (Italie), après moult tentatives revient à la charge en accusant l’aspartame de provoquer le cancer du foie et du poumon chez les souris mâles lorsqu’elles sont exposées à une dose de 20 mg par kilo, c'est-à-dire deux fois moins que le maximum autorisé, depuis le stade de fœtus jusqu’à leur mort. Ces résultats ont été écartés par L’EFSA au motif de faiblesse méthodologique. Et pourtant, c’est avec le même protocole que cet institut avait découvert la cancérogénicité du chlorure de vinyle et du formaldéhyde, et cette fois- ci avec des lots d’animaux supérieurs, en les suivant pendant toute leur vie en commençant l’exposition dés la gestation.
Toujours en 2010, une étude danoise menée par Thorhallur Halldorsson publiée dans The American Journal of Clinical Nutrition et qui portait sur 59 334 femmes, établit un lien entre la consommation de boissons édulcorées à l’aspartame et le risque d’accouchement prématuré. Ce risque augmente de 38% pour une consommation d’au moins un soda light par jour et de 78% avec quatre sodas par jour.
En 2011, des chercheurs de l’université du Texas Health Science Center de San Antonio après avoir suivi 474 de buveurs de sodas light pendant 10 ans ont constaté que leur tour de taille présentait une augmentation de 70 % supérieure à celui de buveurs de sodas non light. L’augmentation du tour de taille de ceux qui buvaient au moins deux sodas lights par jour était de 500% supérieure à celle des autres participants.
Conçu pour se substituer au sucre c'est-à-dire en donnant un goût sucré sans les calories, l’aspartame induit en erreur le pancréas qui fait libérer une forte dose d’insuline en réponse au message sucré alors qu’il n’en est rien. Certaines études montrent que les personnes consommant de l’aspartame ont toujours envie de manger plus encore, favorisant une prise de poids que les personnes n’en mangeant pas. Ce qui est confirmé par une étude de l’American Cancer Society sur 80 000 femmes suivies pendant 6 ans.
La dose journalière admissible de l’aspartame est fixée aux USA par la FDA à 50 mg par jour et par kilogramme de masse corporelle, alors que dans l’Union Européenne, elle est fixée par l’EFSA à 40 mg. Alors, une instance a tout faux. D’ailleurs, l’aspartame a fait l’objet de plus de dix milles plaintes pour des symptômes d’ordre neurologique. Un rapport de la FDA répertorie 92 effets secondaires documentés de l’ingestion d’aspartame parmi lesquels on peut citer la perte de mémoire, la dépression, le gain de poids, maux de tète, insomnie, dysfonctionnement sexuel, asthme, arthrite, difficultés respiratoires, douleurs thoraciques toux chronique, soif ou faim excessif, impuissance sexuelle, crampes, acouphène, vision floue, cécité, convulsion, perte de la vision, diabète, fibromyalgie, cancers, urticaires, anomalies congénitales, retard mental, maladie de Parkinson et d’Alzheimer, etc.
De l’aspartame, on en trouve là où on ne l’attend pas : chewing-gums, sodas, jus de fruits, boissons gazeuses, les suppléments en vitamines et en minéraux, sucrettes, boissons «light », boissons instantanées, dessert, yaourts, médicaments, sirop pour enfants, vinaigrette etc. Quant sur l’étiquette c’est marqué « diet », « 0% », « sans sucre », « light », « allégé », vous êtes nez-à nez avec cet édulcorant. Il est détecté dans plus de 6000 produits alimentaires. De l’acésulfame K (300 fois plus sucrant que le sucre) , un autre édulcorant de synthèse avec d’autres effets secondaires plus graves, est souvent utilisé en combinaison avec l’aspartame dans les chewing-gums, ce qui donnent à ces « mâcheurs» d’irrésistibles envies de boire des sodas, d’aller au fast food, de finir un énorme pot de glace très rapidement,…C’est exactement le même phénomène que le fumeur qui manque de nicotine
Si des études menées par les industriels prouvent l’innocuité de cet édulcorant, d’autres faites par des experts attestent le contraire. Et même entre autorités sanitaires (FDA, EFSA), elles ont du mal à s’accorder sur la dose journalière admissible. En 1996, le professeur R. Walton de la Northeastern Ohio Universities se penche sur l’ensemble des études scientifiques faites sur l’aspartame et découvre que sur 174 études, 74 étaient financées par les producteurs de l’aspartame et prouvaient son innocuité, alors que 83 des 90 études non financées incriminaient cette substance. Le 15 novembre 1996, le New York Times a publié un article montrant comment Association Américaine des Diabétiques, l’Association Diététique Américaine reçoivent de l’argent de Monsanto, pour qu’en contre partie elles approuvent leurs produits.
Les conflits d’intérêt dans les agences de santé publique affectent la crédibilité de leurs décisions. Le parcourt pour la mise sur le marché de l’aspartame est digne d’un polar, et en même temps une leçon démontrant comment les industries chimiques et pharmaceutiques peuvent manipuler les organismes gouvernementaux avec des études mal réalisées et frauduleuses. Et ceci n’est que la partie immergée de l’iceberg.
Les sources de financement dans les grands dossiers de santé publique comme le plomb, l’amiante, le tabac, des études portant sur les médicaments, les organismes génétiquement modifiés, les pesticides, le bisphénol A, les produits alimentaires comme le lait, les sodas, les compléments alimentaires, les effets du calcium etc. sont surprenantes. Quand, concernant une substance, des études indépendantes démontrent des bénéfices moindres et des risques élevés, les études financées par l’industrie prouvent le contraire. Et, bizarrement, c’est à partir des données fournies par les industriels que les agences d’expertise autorisent la vente de ces substances. Rappelez-vous que c’est depuis 1897 que l’amiante a été soupçonnée d’être cancérigène, et il a fallu 100 ans(1997) pour que les agences sanitaires l’interdisent. Ce sont ces mêmes agences sanitaires qui avaient pourtant autorisé la commercialisation du Vioxx, du Médiator, du Diéthylstibéstrol, de l’Accomplia …avant de finalement les interdire.
Assurément, le glutamate mono sodique(E621) et l’aspartame(E951) cachent sous leur blancheur des propriétés démoniaques. Ils ont fini d’installer une complicité sans commune mesure. Pour le Dr Russel Blaylock, l’aspartame provoque le cancer, et la tumeur cancéreuse se nourrit de glutamate mono sodique. Au Sénégal, à défaut d’études scientifiques avec un échantillon de grande taille et sur une longue durée, ce sont les populations elles-mêmes, de manière empirique qui font le procès de ces deux additifs qui rappelons –le, n’ont aucune valeur nutritive. Ainsi d’autres propriétés du glutamate mono sodique ont été mises sous la lumière : en Afrique centrale, des femmes l’utilisent par voie anale pour rendre leurs fesses plus rondes et rebondies, il est utilisé à forte dose dans les milieux paysans pour castrer les bœufs de labour, sans compter son potentiel détartrant.
L’aspartame aussi plus connu sous le nom de « sucre chinois » en pend pour son grade et se cachent souvent dans beaucoup de produits alimentaires destinés aux enfants, mais aussi dans plus 400 médicaments (liste disponible sur le site de Vidal), pour masquer le goût amer et faciliter leur ingestion. C’est tout de même aberrant, qu’en soignant un petit rhume récurrent avec un médicament édulcoré à l’aspartame, qu’on chope le cancer, le diabète ou les 90 autres effets secondaires que provoque cet additif. Il est également utilisé dans l’alimentation des bovins et des ovins pour les rendre plus gros, et même ajouté dans la composition des cigarettes pour rendre les fumeurs accros.
Si pris individuellement les autorités sanitaires nous rassurent que ces substances sont inoffensives, quels seraient leurs effets synergiques? En combinaison avec les colorants, les conservateurs et autres additifs même à petites doses, ne constituent –elles pas une menace pour l’organisme ? Le refus des instances sanitaires de reconsidérer, malgré les preuves qui s’accumulent aux dossiers de l’aspartame et du glutamate, ne tient-il pas aussi à leur refus d’accepter l’erreur monstrueuse qu’elles ont commise au départ en donnant le visa à ces deux cristaux? Ne se rendent-elles pas compte que c’est la convergence de multiples facteurs (effet cocktail) qui font qu’un jour, la machine explose?
En attendant, ces deux additifs nous volent ce que la nature a mis des années à élaborer : le cerveau humain. Ils nous rendent dépressifs (bonne piste pour étudier la hausse de la criminalité), ils nous empêchent d’affirmer notre virilité (impuissance sexuelle), ils nous rendent obèses (650 millions dans le monde) en nous faisant manger davantage, ils nous rendent hypertendus, cancéreux (plus de 20 000 cas diagnostiqués chaque année au Sénégal, 10 millions dans le monde), diabétiques (plus de 400 000 recensés au Sénégal, 422 millions dans le monde), ils nous rendent aveugles (700 000 malvoyants et 170 000 aveugles au Sénégal), ils provoquent les maladies cardiovasculaires( 17,3 millions de décès dans le monde dont 6,2 millions d’AVC), des naissances prématurées (15 millions dans le monde), ils détruisent notre système immunitaire, endommage notre ADN, etc. Bref, le GMS et l’aspartame remplissent les prisons, les hôpitaux et les centres psychiatriques.
Les véritables tueurs ne sont pas les maladies. La maladie n’est qu’un voyant très lumineux, qui s’allume pour nous dire que quelque chose ne va pas. Ce sont ces multitudes substances chimiques présentes dans l’environnement souvent mal évaluées ou pas, qui nous filent la maladie qui nous tue. A n’en pas douter, c’est seule une conscientisation quant à notre responsabilité individuelle de prendre en main notre santé, en s’assurant de ce que nous mangeons qui peut nous sauver. Nul n’oserait mettre dans son véhicule conçu pour consommer de l’essence, du diésel. Pourquoi mettons-nous dans notre estomac que son créateur a paramétré pour absorber du naturel, de l’artificiel ? Et Pierre Rabhi de dire : « lorsqu’on est à table, on doit se souhaiter bonne chance, au lieu de bon appétit ! »
Dans le règne animal, l’être humain (intelligent) est le seul qui a modifié à la base non seulement son alimentation, mais a le culot de modifier l’alimentation des autres espèces, et ceci pour dit-il, mettre fin à la faim (qu’il a lui- même créée) dans le monde. Malheureusement, nous avons bien peur que cette fin de la faim coïncidera avec la fin de l’humanité.
Pour s’échapper de cette dictature alimentaire, de partout dans le monde, les avertis font un retour vers la nourriture ancestrale, la paléo nutrition (que l’espèce humaine a connu durant la quasi-totalité de son évolution), le locavorisme, le végétalisme, le crudivorisme, le végétarisme, le véganisme, etc. Ces courants alimentaires ont en commun : la diminution/élimination du sel, élimination des aliments industriels, suppression des produits en conserve, suppression des boissons gageuses et du sucre raffiné. Ces mêmes restrictions alimentaires sont constatées dans les « les zones bleues » (parties du monde on vit le plus longtemps et en bonne santé) comme Okinawa(Japon), Ikaria (Grèce), Loma Linada (Californie), Nicoya (Costa Rica) etc.
Une alimentation saine est celle-là qui provient de la terre ou de la mer, bio et sans aucun process. A défaut, ayez l’habitude, en faisant vos courses dans les temples de la consommation, de lire les étiquettes, et surtout, la liste des ingrédients rangés par ordre décroissant pour détecter les additifs douteux. Plus la liste est courte, mieux c’est ! Si vos yeux sont déjà abimés par l’aspartame et/ ou le glutamate, armez-vous d’une loupe car les ingrédients sont souvent écrits en petits caractères, du rouge sur du noir, et parfois volontairement floutés.
« L’agriculture doit être la première activité de santé. Le paysan doit précéder le médecin ». (Pierre Rhabi)
Je vous recommande :
« Excitotoxines : le goût qui tue », livre de Russel L. Blaylock (1997),
« Aspartame : Faux sucre, vrai scandale » documentaire de Cori Brackett,
« Pendant que la science dort, un édulcorant tue », livre de Woodrow Monté (2011),
« Le glutamate mono sodique comme exhausteur de goût», Annais Deppenwaller ( Ed. Paf -2014),
« Additifs alimentaires, danger », livre de Corinne Gouget (2012),
« De la drogue dans nos assiettes », documentaire de Sylvie Deleule et Rémy Burkel (2012),
« Notre poison quotidien », documentaire de Marie- Monique Robin (2014).
Gora Ndaw
Ingénieur en Santé Environnementale
Et Territoires Soutenables
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